Escalade dans les Baronnies Provençales & Pays du Buech

En avril, ne te découvre pas d'un fil, dit le dicton. Oui, d'accord, n'empêche que c'est tentant : le début de printemps, les jardins de nouveaux en fleurs, la fonte des neiges et... Le retour en montagne. Bon, ok, l'hiver est tenace cette année. Du coup, pour notre week-end entre copines, on a laissé tomber les destinations à plus de 2000 mètres d'altitude, et on s'est contentées de petits dénivelés. Puis on a été malines, on a choisi le Sud...

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 Un weekend d'escalade en Provence, ça vous tente ? 

 

Buis-les-Baronnies & son rocher Saint Julien

Rocher Saint-Julien Buis-les-Baronnies escalade
Le Rocher Saint Julien - Buis-les-Baronnies

C'est notre première étape. Nous arrivons au pied du Rocher Saint-Julien aux alentours de midi le vendredi. Pour se décharger un peu, on décide de pique-niquer sur le parking, à l'ombre. Puis vient le temps de partir à l'assaut de cette impressionnante montagne. Difficile, d'en bas, de se dire que c'est là-dessus que l'on va grimper. On souhaite bivouaquer là-haut, espérant naïvement trouver un replat pour y poser notre tente. Chargées comme des petits baudets, la poche à eau bien remplie pour survivre au soleil de Provence, nous nous élançons. Nos sacs sont lourds, peu ergonomiques, et le matériel d'escalade représente une charge non négligeable. Ça grimpe, il fait chaud, mais nous parvenons au pied de la falaise. Un coup d'oeil dans le topo de la FFME "Grimper en Drôme Provençale" pour nous repérer, choisir un secteur accessible à notre niveau, & nous voilà prêtes à commencer. 

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Poche à eau MSR Autoflow 2L - Disponible chez Baroudeur Altitude

J'appréhende beaucoup, car c'est la première fois que nous grimpons sans back-up : qui ira chercher le matériel si on reste coincées ? Non, ne parlons pas de malheur, tout va bien se passer. En salle, je suis sur du 6B en tête, et nous avons décidé de rester bien en dessous, sur du 5C+ max. Lucie me rassure, c'est elle qui commence. On enchaîne : 4C, 5A, 5B+, 5C. Les voies sont bien cotées, pas de mauvaises surprises, c'est parfait. Nous n'avons pas peur, nous sommes sur un niveau de confort. Trop ? Peut-être. Une 6A nous fait de l’œil, mais nous restons raisonnables et résistons à la tentation. Le soleil commence alors à décliner : il ne faut pas tarder, nous avons un bout de marche à faire pour trouver THE spot de bivouac, et une dernière voie nous attend...

Rocher Saint-Julien Buis-les-Baronnies Escalade
Vue sur les Baronnies Provençales depuis le Rocher Saint-Julien

Rocher Saint-Julien Buis-les-Baronnies Escalade Mont-Ventoux
Grimper face au Mont Ventoux

Rocher Saint-Julien Buis-les-Baronnies Escalade
Avec le compact de Lucie - Vue depuis le haut des voies

Rocher Saint-Julien Buis-les-Baronnies Escalade
Avec le compact de Lucie - Ma binôme, encore plus petite vue de là-haut!


♦ Le Vertige, mon pire ennemi. 

L'après-midi arrive à sa fin, je me sens au summum de ma forme. Le moment est venu de nous lancer sur la célèbre voie qui a donné son nom au secteur : La Grotte. Elle fait deux longueurs, mais il est possible de s'arrêter au premier relais. Le topo indique 25 mètres, 5B. Bien en deçà de notre niveau. J'ai déjà vu des grimpeurs s'enfoncer dans le renfoncement de la falaise et ressortir par l'énorme ouverture visible depuis le bas du Rocher Saint-Julien, et je trépigne d'impatience : ça y est, c'est mon tour, et ça va être super fun ! Lucie me laisse le privilège de commencer. Double check, vache, dégaines, mousqueton, casque, je serre mon nœud de huit et je m'élance. Il fait encore chaud, je sens le soleil taper sur mon dos. Je passe les points, un par un, avec une aisance naturelle. Je me sens bien, je vois l'ouverture se rapprocher et j'ai hâte : j'ai hâte d'être dans la montagne, de sentir la fraîcheur de la roche autour de moi. Les mouvements s'enchaînent rapidement, sans que jamais je ne doute. Point, la dégaine, je clippe, j'avance. Puis je cherche. je tâtonne. Mes mains ne trouvent pas de prise, j'effleure chaque réglette avec appréhension, et je me répète, inlassablement "5B, c'est une 5B. Tu peux le faire, il y a forcément une solution facile". Mes pieds tentent, glissent, accrochent et reviennent à leur point de départ. Je n'y arrive pas, mon souffle s'accélère. La voix de Lucie se veut rassurante : "Tout va bien, tu es au niveau du point. Respire, prends ton temps, réfléchis, ça va aller". Oui, mais je vois mon nœud de huit au dessus de la dégaine, et je commence à me crisper. J'ai mal au bras, au doigts, au cœur. Ça ne va pas, ça ne va plus, prends moi sec, il faut que je reprenne mes esprits. Mais rien à faire, ma poitrine explose, mon ventre se tord, et mes jambes tremblent. J'essaye, encore et encore, en vain. La raison m'empêche de renoncer, parce que je sais, je sais au fond de moi que j'en suis capable, mais mon corps refuse d'écouter. Puis je bouge, un peu maladroitement. Une jambe, une main. Un pied un peu mauvais, un équilibre précaire, et je me hisse un peu plus haut. C'est bien, je me suis débloquée... Pour mieux me pétrifier. À l'aide, au secours, je suis bien au dessus maintenant, je ne peux plus redescendre, je n'ai pas d'autre choix : soit je tente de monter et d'atteindre le prochain point, soit je lâche et je tombe. Tomber. Tomber. D'un mètre tout au plus, mais tomber quand même. Sentir le vide m'aspirer avant de revenir à la sécurité de la corde tendue. Non, non je ne peux pas tomber... J'hyperventile, mes mains moites sont en train de lâcher prise. Je baisse les yeux dans l'espoir de trouver un moyen de désescalader... et mon regard se pose sur le point précédent. Je vois le spit qui dépasse de la paroi, et j'hurle à Lucie que je vais franchir un interdit : mon pied vient chercher l'embout métallique, et je pousse pour atteindre le suivant, mon sauveur, mon libérateur. Clipper, sec, je peux enfin respirer. Mon corps est secoué de spasmes, des larmes coulent sur mes joues et ma respiration ne s'est pas calmée. Mais je ne me sens plus happée par le néant, alors ça va, ça va aller. Je reprends mon ascension, entre enfin dans la grotte. Je ne savoure pas comme je l'aurais aimé, j'ai peur que la panique me reprenne. J'atteins le relais, passe la corde, et rejoins la terre ferme le plus vite possible.



Ce time-lapse témoigne de ma lutte contre mon vertige et prouve que l'escalade, ce n'est pas qu'une question de mental. Sachez que je n'ai pas peur de tomber et/ou de me faire mal, j'appréhende simplement la sensation de vide et de gravité qui pèse sur moi lorsque je suis en hauteur. Je suis particulièrement têtue, d'où le fait que je n'ai pas voulu renoncer malgré tous les signes caractéristiques de la crise de panique. Je tiens également à informer les grimpeurs qui accompagnent des personnes victimes de ce genre de frayeurs : soyez patients. Ne les découragez pas, ne les forcez pas. Chaque chose en son temps, à leur rythme.
Merci Lucie, de m'avoir aidée à surmonter cet instant ♥. 




 Où dormir ? 

Rocher Saint-Julien Buis-les-Baronnies Escalade
Lucie, petit beaudet - À la recherche du spot de bivouac!

Avec Lucie, on a toujours cette fâcheuse tendance à se surestimer. Du genre "mais si, t'inquiète ça passe!" Et puis finalement, ça ne passe pas ! Notre échec du week-end, c'était ce bivouac à Buis-les-Baronnies. On avait trouvé un itinéraire sympa, et sur le moment, partir avec le matériel d'escalade ET de bivouac ne nous avait pas semblé être une si mauvaise idée... Nous nous sommes donc retrouvées à crapahuter, chargées comme des mules, sur terrain accidenté et mal balisé, à la tombée du jour. Sachez que pour une fois, nous ne nous sommes pas trop perdues ! Mais, définitivement, nous n'avons pas trouvé à temps ce petit coin assez plat et spacieux pour y mettre la tente. C'est au bout d'une bonne heure de galère que nous avons pris la sage décision de faire demi-tour. Roulé-boulé, il fait nuit quand nous atteignons la voiture. On a mal aux pieds, il fait faim et on ne sait toujours pas où nous allons dormir ; mais pas de panique, j'ai les bières. Passer la nuit ici est interdit, mais on se dit que l'on peut bien profiter de l'eau à proximité et de l'espace dégagé pour faire cuire nos pâtes. Repues et le moral de retour, nous repartons en quête d'un coin de champ pour dormir. Mais c'était sans compter sur la perte de repères induite par la nuit, ni sur les sangliers qui déboulent de nulle part... Exténuées, nous choisissons la simplicité : un bord de route tranquille en direction d'Orpierre. L'avantage d'être petite, c'est que dormir dans la voiture n'est pas si mal... Et en plus, Francis nous chante des petites chansons au réveil ; merci ChériFM.

Rocher Saint-Julien Buis-les-Baronnies Escalade
On profite quand même du panorama...

Rocher Saint-Julien Buis-les-Baronnies Escalade
Les belles Baronnies Provençales au coucher de soleil

Si l'idée de vous casser le dos pour rien et de finir recroquevillé dans la voiture sur le bord de la nationale ne vous fait pas autant rêver que nous, vous pouvez envisager notre premier choix : les Yourtes Bleu Echinops. Cet établissement, situé à La-Roche-sur-le-Buis, propose des nuits en yourtes. En planifiant notre weekend, j'en étais tombée amoureuse, rêvant de réitérer mon expérience mongole. Malheureusement, les yourtes ne sont mises en place qu'à la fin du mois d'avril... Mais j'espère bien revenir grimper dans la Drôme Provençale, et découvrir ce petit coin de paradis!

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Si vous regardez bien, vous verrez les derniers grimpeurs sur la paroi

Orpierre, le paradis des grimpeurs

Nous n'avons pas encore atteint le village que nous comprenons déjà où nous allons : Orpierre, c'est LA ville de l'escalade. Des falaises, partout, et partout, des grimpeurs. On les reconnait facilement au sac à corde, les chaussons ou le casque qui pendouillent. Ils ont un code vestimentaire qui leur ait propre, et on n'échappe surement pas à la règle... On entre au café Le Quartz III, topo à la main. Un merveilleux accent du sud et un café plus tard, nous nous sentons prêtes à affronter les murs des champions. 

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La beauté des falaises d'Orpierre

Les possibilités d'escalade à Orpierre sont tellement nombreuses que le village possède un topo à lui tout seul : Orpierre, Grimper dans les Pays du Buech. On ne sait pas trop où donner de la tête, mais pour notre niveau, le secteur Cascade - Les Dalles semble intéressant. Ni une ni deux, on se gare sur le parking près du cimetière et on suit les indications "Château". Ça grimpe aussi, mais on est moins chargées que la veille et le chemin est beaucoup mieux entretenu. On arrive contre la falaise et on longe la paroi. On passe sous des plafonds impressionnants, et on cherche les noms des voies que l'on rencontre : 7A, 6C+... Nous sommes émerveillées et un brin envieuses : peut-être un jour arriverons nous à passer ce genre de voie...

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L'impression d'être tout petits... Oui, ce sont bien des voies d'escalade!

Le secteur Cascade porte bien son nom, puisqu'il est surplombé par une cascade. On y arrive en suivant la petite rivière qui en découle, et c'est ainsi qu'on se rend compte que l'on s'est (encore) trompé de chemin ; au parking du cimetière, suivez "jardin botanique", vous arriverez à Cascade en deux fois moins de temps et vous vous économiserez l'énergie de la montée. 

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Un petit ouistiti qui grimpe à côté de la cascade.

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Les pieds dans l'eau fraîche

Ici, on assure quasiment les pieds dans l'eau. Mais pas de chance, le soleil joue à cache-cache, alors on préfère garder chaussures et polaires ! Aujourd'hui encore, on commence facile, avec une 4C. C'est mon tour d'être la première à grimper, et je suis toute stressée : après la crise de panique de la veille, comment faire ? Et si la peur revenait ? Non, je ne dois pas y penser, c'était un concours de circonstance hier, de la malchance et de la fatigue. Je suis en forme là, j'ai très envie de tâter du caillou d'Orpierre, et c'est maintenant ou jamais. Je m'élance, c'est facile. Les points sont éloignés, mais je m'efforce de ne pas y penser : Lucie et là, elle m'assure, je ne vais pas tomber. Je ne tombe pas, je redescends, et mon amie me fait suite. 5A, chips et petite bière, 5B, 5A, et tout va bien. Je me sens en confiance, je retrouve les bonnes sensations. Plus tôt dans la journée, j'avais lorgné sur Capharnaüm, une 5C sur pan droit. Une voie en dessous de notre niveau de salle, et en théorie tout à fait adaptée à nos capacités. Lucie hésite, j'insiste. Mon argument ? Il y a d'autres grimpeurs avec nous sur le secteur, et s'il arrive un soucis, nous pourrons demander de l'aide. Je m'élance, et je m'éclate. La voie est dans mon style de grimpe et je ne me panique pas. Je prends des pauses, souffle, réfléchis, et arrive au relais. 5C validé, je suis aux anges. Notre réussite redonne confiance à Lucie, qui insiste à son tour pour que l'on en tente une nouvelle. "Elle est pour toi : Rien dans la tête, tout sur les pieds". C'est son nom et elle le mérite. Une bonne grosse dalle, un peu technique, avec des mouvements en équilibre et des petits pieds pas toujours amicaux. Elle est pour moi, c'est vrai. Je me sens légère, confiante, j'enchaîne les mouvements et surtout, je ne panique pas. Nous clôturons notre première journée d'escalade à Orpierre sur cette note positive, et reprenons le chemin (le bon cette fois) de la maison.

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Suivre la rivière au creux des falaises...

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On grimpe en free solo... Sur les voies de niveau 3 !

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Une demoiselle en pleine ascension

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Sur le chemin de la maison

Au deuxième et dernier jour de notre beau week-end, nous nous rendons jusqu'au secteur 4 Heures Ouest. C'est impressionnant, parce que les falaises sont visibles depuis la route en bas. De là haut, on se rend compte à quel point le voies sont aériennes : 22 mètres, plus les 300 de la montagne, de quoi vous donner le tournis... Une fois n'est pas coutume, nous choisissons un chemin d'accès plus tortueux que nécessaire, et nous retrouvons seules, la paroi rocheuse rien que pour nous d'un côté, le vide hurlant de l'autre. Je suis d'humeur joyeuse même si le temps se couvre dangereusement. Lucie part la première, sur une 4C aux allures de 5A... Peut-être plus dure qu'estimée, mais nous terminons juste avant qu'un groupe UCPA ne nous rejoigne. Nougatine, juste à côté, est cotée 5A : c'est la suite logique des choses. Mais arrivée à la deuxième dégaine, Lucie bloque : il y a un petit surplomb, et il ne semble pas facile à passer. Cependant, mon petit singe à plus d'un tour dans son sac, et essaye de contourner la difficulté en passant par un chemin plus difficile encore. Nous terminons, l'une après l'autre, une voie qui aurait bien mérité son "+" pour deux petits passages techniques. Quelques gouttes tombent, on range la corde tandis que d'autres se mesurent à la mignonne Nougatine. Nous voilà rassurées, nous ne sommes pas folles : la grimpeuse s'arrête au premier surplomb, et nous quittons la falaise avant qu'elle ne passe par dessus.

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Dernier jour... Seules au monde!

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Avec le compact de Lucie, en haut des voies de 25 mètres

Notre séjour est fini, il est l'heure de rentrer à la maison. Direction Grenoble et Lyon, où le travail nous attend de nouveau. Mais pour l'instant, nous écoutons les musiques de notre jeunesse et revivons silencieusement les instants de ces trois derniers jours, rêvant d'une bonne douche et de repos.

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Fin du week-end entre copines ♥

 Où dormir ? 


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Notre spot, plus accessible que le précédent

Ne pas faire deux fois la même erreur. Notre premier stop à Orpierre fut le Camping Les Catoyes, où nous avons planté la tente le matin même pour éviter une seconde nuit dans la voiture. En vérité, nous savions que nous passerions la nuit du samedi ici. Nous avions eu un véritable coup de cœur pour ce petit camping familial, et notre instinct ne nous avait pas trompé : c'est un peu le paradis ici, notre paradis. La gérante est une grande passionnée d'animaux, alors vivent dans ce camping chien, chats, lapins et cochons d'inde, ce qui nous comble de joie dès l'arrivée. Dans la Grange, on peut lire au bar "Bières artisanales", et je reconnais le logo de La Grihète. Et enfin, le must du must, il y a une salle de bloc. Une vraie, de 30m², avec dalle, dévers et plafond. Des voies variées, des tapis confortables. Un espace d'entraînement au top, pour se finir après une bonne journée en extérieur.

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Camping Les Catoyes

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Lucie, à la découverte de la salle de bloc

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Moi, sur ma dalle adorée

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Un peu de plafond pour finir la journée ?!

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Après l'effort...

Nous avons été invitées par le Camping des Catoyes - encore un grand merci à eux pour leur accueil chaleureux ! Si je vous en parle ici, c'est que j'ai clairement apprécié notre séjour là-bas. Les installations sont propres, le service mis à disposition est top (bières, pains au chocolat, café...), et en plus il y a des animaux partout. Les pioupious, Miss le chien, Smarties le chat, ils sont tous adorables et nous avons passé notre temps à les chouchouter.

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Dans la Grange, lieu de vie du Camping les Catoyes

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Les pioupious

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Miss

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Smarties

 J'espère que ce billet vous aidera à planifier votre prochain week-end escalade en Provence 
 & que vous avez pris plaisir à lire nos aventures à flanc de falaise ! 


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La Faute Au Graph

« Vous avez la capacité de voir les choses à travers un prisme qui rend le monde plus beau. »

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